Il fut un temps où la petite casquette de cyclisme, affectueusement appelée gapette, était l’accessoire indissociable du coureur cycliste. Des routes poussiéreuses du Tour de France d’antan aux podiums victorieux d’après-guerre, la gapette trônait fièrement sur la tête des champions. Pourtant, de nos jours, les pelotons professionnels – qu’ils soient masculins ou féminins – ont relégué cet objet mythique au rang de souvenir nostalgique. Pourquoi les pros ne portent-ils plus de casquette cycliste en course ? Des évolutions réglementaires aux impératifs de sécurité, en passant par la quête effrénée de performance et un changement de culture, voici l’histoire d’une transition radicale qui a bouleversé l’image du cyclisme.
De symbole omniprésent à objet mythique : la gapette dans l’histoire du cyclisme
Pour les passionnés, la gapette évoque immédiatement l’âge d’or du cyclisme. Avant l’ère du casque, la casquette de cycliste était omniprésente, portée par presque tous les coureurs professionnels durant les années 1950 et 1960. Elle tenait lieu à la fois de protection et de symbole : sa courte visière servait à abriter les yeux du soleil ou de la pluie, tout en restant compatible avec la posture aérodynamique sur le vélo. Légère, pliable, souvent en coton, elle absorbait la sueur et évitait qu’elle ne coule dans les yeux du champion en pleine ascension alpine. Surtout, elle conférait un style inimitable – on se souvient des visières relevées avec panache, du salut d’un flahute (costaud du Nord) sous une averse, ou du sourire d’un champion coiffé de son éternelle casquette.
Historiquement, la gapette s’est imposée progressivement. Au début du XXe siècle, lors du premier Tour de France en 1903, on courait encore coiffé de bérets ou même la tête nue. La casquette cycliste telle qu’on la connaît apparaît véritablement dans les années 1940-50, popularisée notamment par les Italiens comme Gino Bartali, qui l’adoptent pour se protéger des éclaboussures et du soleil. À partir de là, elle devient un élément quasi obligatoire de la tenue du coureur. Dans les années 1960-70, l’accessoire prend une dimension marketing : les grandes équipes y apposent leurs logos, et la gapette se transforme en panneau publicitaire ambulant, distribuée massivement aux fans lors des courses. Qui n’a pas en tête la casquette damier noir-et-blanc de Peugeot, ou la légendaire Brooklyn bleue rendue célèbre par des campagnes publicitaires ? Cette petite pièce de tissu fait tellement partie du folklore cycliste qu’elle dépasse le cadre du sport : dans les années 1980, elle s’exporte dans la culture populaire (Spike Lee et Wesley Snipes la portent fièrement, associant la gapette au style urbain vintage). Bref, pendant des décennies, la casquette de vélo est « un symbole incontournable du cyclisme, adoptée par les amateurs et les professionnels du monde entier ».
Pour les coureurs de cette époque, la gapette était bien plus qu’un accessoire de mode. C’était un outil multifonction indispensable : un bouclier contre les intempéries, un bandeau anti-transpiration, un pare-soleil modulable (la visière pouvant se relever d’un geste fluide avant un sprint), sans oublier un marqueur d’appartenance à une équipe et à une nation. Les photos d’archives nous montrent les Pelissier, Coppi, Anquetil, Merckx, Hinault et tant d’autres, tous gapette vissée sur le crâne, entrant ainsi dans la légende. Indissociable de l’histoire du cyclisme, la casquette reste à jamais liée à l’image romantique des forçats de la route et de leurs exploits d’antan.
Le tournant de la sécurité : casques obligatoires et réglementation UCI
Si la gapette a quasiment disparu des pelotons, c’est d’abord en raison d’un changement majeur de réglementation au début des années 2000. Pendant longtemps, le port du casque de protection était laissé à l’appréciation du coureur professionnel. Certains, par préférence ou par bravade, couraient tête nue ou simplement coiffés de leur casquette, même sur les routes les plus dangereuses. Les chutes mortelles de champions (Tom Simpson en 1967, Fabio Casartelli en 1995, pour n’en citer que deux) avaient bien suscité des débats, mais aucune règle universelle n’avait été adoptée immédiatement dans le peloton élite. En 1991, l’Union Cycliste Internationale (UCI) tenta même d’imposer le port du casque, mais les coureurs de l’époque rejetèrent en bloc cette décision – ils reprochaient aux casques rigides d’alors d’être trop lourds et trop chauds. Le refus collectif de 1991 demeure dans les annales : les cyclistes, jaloux de leur liberté individuelle et de leur confort, avaient obtenu gain de cause, repoussant l’obligation du casque.
Cependant, la question de la sécurité n’a cessé de resurgir, tragédie après tragédie. Le tournant décisif intervient en mars 2003 avec le décès du coureur kazakh Andrei Kivilev, victime d’une chute crânienne mortelle sur Paris-Nice alors qu’il roulait sans casque. Ce drame agit comme un électrochoc. Face à l’émoi général, l’UCI décide d’agir sans délai : à partir du 5 mai 2003, le port du casque devient obligatoire dans toutes les courses professionnelles, sans exception. Le communiqué officiel est sans appel, mettant en avant l’enjeu vital : « La mort ou le handicap à vie d’un coureur représente une véritable tragédie… Le fait qu’un coureur puisse prendre ce risque librement ne pourra jamais effacer les conséquences liées à une éventuelle tragédie » martèle l’Union Cycliste Internationale. Autrement dit, la sécurité prime désormais sur le reste, et aucun argument de confort ou de tradition ne saurait justifier de rouler tête nue.
Bien sûr, cette décision historique ne s’est pas prise sans heurts. Quelques figures du peloton ont protesté à l’époque, invoquant leur droit de choisir. Le Français Laurent Brochard, alors champion du monde sortant, déclarait par exemple : « Je suis un professionnel, j’estime avoir le droit de décider pour moi-même et de porter un casque quand je le juge nécessaire ». Mais ces voix dissidentes furent rapidement isolées. Les instances dirigeantes de l’UCI, soutenues par les associations de coureurs, sont restées fermes, rappelant aux réfractaires de « réfléchir aux conséquences » de leur attitude. Pour faciliter l’acceptation, une unique concession temporaire avait été accordée : durant la saison 2003, il était permis aux coureurs d’ôter le casque dans les cinq derniers kilomètres lorsque l’arrivée se situait au sommet d’une ascension. Cette exception, conçue pour soulager les grimpeurs en plein effort final, n’a toutefois vécu que quelques mois. Dès 2005, l’UCI supprime cette dérogation : désormais, le casque doit rester attaché du départ à l’arrivée, même dans les cols les plus raides. Toute infraction est punie de lourdes amendes et de pénalités sportives, dissuadant quiconque de braver la règle.
Depuis lors, le règlement UCI est clair et uniforme. L’article 1.3.031 du code technique stipule que « le port du casque de sécurité rigide est obligatoire lors des compétitions sur route », et même lors des entraînements il est fortement recommandé. Cette obligation s’applique à tous, sans distinction de catégorie ni de sexe : les coureurs masculins comme féminins doivent porter un casque homologué en toute circonstance de course. Les organisateurs de courses – tels qu’ASO pour le Tour de France – ont bien entendu adopté et fait respecter immédiatement ces consignes de sécurité. En l’espace de quelques années, la gapette autrefois omniprésente s’est retrouvée bannie du peloton, car remplacée par le casque obligatoire sur décision officielle. Symboliquement, on a dit que l’UCI avait « enterré la gapette » en 2003 en imposant le casque pour les pros.
Cette évolution réglementaire a profondément changé la physionomie du cyclisme professionnel. Les images des grands Tours 2003-2004 témoignent de cette transition : plus on avance, plus le peloton est “casqué”. La dernière étape de montagne du Tour 2003 a sans doute été l’une des dernières occasions de voir, fugacement, quelques têtes nues dans le final. Aujourd’hui, il est inimaginable de voir un départ de course sans que tous les coureurs aient la coque protectrice sur la tête. Ce qui était d’abord perçu comme une contrainte est devenu une seconde nature. D’ailleurs, l’impact positif dépasse le monde pro : en montrant l’exemple, les champions ont encouragé les amateurs à porter un casque eux aussi, renforçant la sécurité de tous sur les routes. En 2025, plus personne ne remet en cause l’utilité du casque : en deux décennies, l’objet honni de 1991 est devenu un équipement accepté, amélioré et même apprécié.
Fig. 1: Peloton professionnel moderne entièrement casqué. Depuis 2005, le casque est impératif en course, remplaçant définitivement la traditionnelle casquette dans le peloton.
Aérodynamisme, confort et performance : la quête du moindre gain
Outre l’aspect réglementaire, si les coureurs ne portent plus de gapette en compétition, c’est aussi parce qu’ils y ont trouvé un intérêt en termes de performance et de confort. Le cyclisme moderne se joue à la marge : chaque détail compte pour aller plus vite et économiser de l’énergie. Or, comparée à un casque de haute technologie, la bonne vieille casquette en coton ne fait pas le poids dans la course aux gains marginaux.
D’abord, il y a eu d’énormes progrès dans la conception des casques. Les modèles actuels sont infinitiment plus légers, ventilés et aérodynamiques que les coques rigides des années 1990 qui faisaient tant transpirer les Brochard et consorts. Les fabricants ont compris qu’un casque trop chaud ou trop lourd découragerait les athlètes : ils ont donc développé des matériaux composites ultra-légers, des designs profilés en soufflerie et des systèmes d’aération optimisés. Résultat, un casque de route moderne pèse à peine ~200 grammes et offre une ventilation telle qu’il se fait presque oublier en course, même en plein été. Les anciens arguments des coureurs – « je crève de chaud sous cette casserole » – ne tiennent plus. En 2023, on peut ôter de notre esprit que les casques sont inconfortables, trop lourds ou néfastes à la performance. Au contraire, certains casques dits “aéro” apportent même un léger avantage aérodynamique par rapport à une tête nue, en canalisant mieux les flux d’air.
Dans ce contexte, la gapette apparaît comme un anachronisme technique. Porter une casquette sous le casque en course, c’est interposer une couche de tissu qui peut perturber la régulation thermique et l’ajustement parfait du casque. La priorité des pros est de rouler le plus léger possible et sans rien d’inutile : au fil des ans, ils ont éliminé tout accessoire superflu pour gagner en efficacité, et la casquette a fait partie des sacrifices. Déjà que le casque est obligatoire, ajouter en plus une gapette en dessous peut sembler redondant – voire contre-productif par forte chaleur. Beaucoup de coureurs considèrent qu’elle gênerait la ventilation du cuir chevelu ou alourdirait (certes de quelques dizaines de grammes seulement) l’ensemble casque-tête. Dans un sport où l’on traque le moindre gramme en trop, ce genre de détail compte dans les esprits. Comme le résume avec malice un article : « La volonté des cyclistes pros de rouler toujours plus léger incite la majorité des coureurs à enlever tous les accessoires qu’ils ne considèrent pas indispensables. Donc fini la gapette! ».
Il y a aussi la question de l’aérodynamisme pur. Une casquette qui dépasse sous le casque, notamment si la visière est abaissée, peut offrir une prise au vent. À 40 ou 50 km/h, le moindre objet saillant peut augmenter la traînée aérodynamique. Les équipes investissent aujourd’hui dans des tunnels aéros pour tester combinaisons, casques profilés, couvre-chaussures… On imagine bien qu’un bout de tissu qui dépasse du front n’entre pas dans l’équation de la vitesse optimale. D’ailleurs, les gapettes modernes destinées aux cyclistes urbains ou loisirs sont désormais conçues pour minimiser la résistance à l’air et s’intégrer sous le casque sans perturber le flux. Dans le peloton pro, on préfère carrément s’en passer en compétition. Tous les éléments non-essentiels sont bannis des vélos comme des tenues : plus de bidons inutiles avant une ascension, plus de poignée mousse sur le cintre si ça alourdit, plus de casquette si elle n’est pas strictement nécessaire.
N’oublions pas le confort et la visibilité. Si la casquette protégeait du soleil et de la pluie, ces rôles sont en partie repris par d’autres éléments : les lunettes de soleil techniques sont omniprésentes, filtrant les UV et protégeant les yeux des projections. En cas de pluie, de nombreux casques possèdent un léger bord ou on utilise une visière transparente amovible, voire un simple bandeau sous-casque. Il est intéressant de noter que certains coureurs pros font exception à la règle anti-gapette lorsqu’il s’agit de conditions extrêmes : par temps froid ou pluvieux, on aperçoit encore parfois une casquette en tissu technique sous le casque, pour garder la tête au chaud et empêcher la pluie de couler sur le visage. Les classiques flandriennes humides ressuscitent à l’occasion cette silhouette d’antan, casque par-dessus une casquette dont dépasse une visière trempée. Mais c’est avant tout pour des raisons pratiques ponctuelles. En temps normal, la plupart des pros préfèrent sentir le vent dans leur casque ultra-ventilé plutôt que de se couvrir la tête de tissu. La casquette peut aussi être source d’inconfort si elle serre trop ou glisse avec la sueur – autant de tracas dont les coureurs se passent bien volontiers quand ils jouent la gagne.
Enfin, soulignons que la disparition de la gapette s’inscrit dans une évolution culturelle plus large du peloton. Le cyclisme professionnel s’est ultra-professionnalisé dans les années 2000-2010 : diététique, entraînement, matériel, rien n’est laissé au hasard. Là où les anciens pouvaient privilégier la tradition ou le style, les nouveaux coureurs pensent science et efficacité. Abandonner la casquette en course fut à la fois une obligation et un choix pragmatique, accepté au nom de la performance et de la sécurité. La jeune génération a grandi en portant un casque dès les rangs juniors ; pour elle, la gapette n’est plus un réflexe vestimentaire, sauf pour la photo souvenir.
Peloton masculin, peloton féminin : une transition partagée
Qu’en est-il du cyclisme féminin ? Sur ce sujet, pas de différence fondamentale avec les hommes : les coureuses ont connu la même transition et sont soumises aux mêmes règlements UCI en matière de casque. Si l’on feuillette les archives des courses féminines des années 1980-90, on retrouvera les mêmes images qu’en masculin : des championnes tête nue ou en casquette, à une époque où le casque n’était pas imposé. Par exemple, la Française Jeannie Longo, icône du cyclisme féminin, a disputé de nombreuses courses route sans casque dans les années 80, simplement affublée d’une casquette ou d’un bandeau, à l’image de ses homologues masculins de l’époque. Mais dès lors que l’UCI a étendu l’obligation du casque à tous les professionnels en 2003, les féminines ont elles aussi dû se plier à la règle, ce qu’elles ont fait sans réticence notable.
Il faut dire que la sécurité n’a pas de genre : les accidents graves ont touché aussi le cyclisme féminin, rappelant l’importance du casque. Dans les années 2000, alors que le mouvement se généralisait chez les hommes, les championnes comme Marianne Vos ou Pauline Ferrand-Prévot ont toujours couru casquées, donnant l’exemple aux plus jeunes. Aujourd’hui, aucune cycliste professionnelle ne prendrait le départ sans casque, et par voie de conséquence, plus aucune ne porte de gapette visible en compétition. Les casquettes féminines ont suivi le même chemin que celles des hommes : on les retrouve éventuellement sous le casque lors d’un Paris-Roubaix glacial, ou sur la tête des coureuses en civil après l’étape, mais plus en course. Si une nuance existe, elle réside peut-être dans la persistance d’un certain raffinement stylistique chez les dames : il n’est pas rare de voir sur les réseaux sociaux des cyclistes féminines assortir leur casquette vintage avec une tenue décontractée pour un shooting photo ou un événement promotionnel. La gapette reste ainsi un accessoire de mode et de passion partagée par toutes et tous, même si en compétition son utilisation est identique pour les deux sexes. En somme, le peloton féminin a adopté le casque simultanément et solidairement avec le peloton masculin, et la casquette en a logiquement fait les frais de la même manière.
Un héritage indémodable : la gapette dans le cœur des passionnés
Si les coureurs pros ne portent plus la gapette en course aujourd’hui, elle n’en demeure pas moins vivante dans l’imaginaire collectif et dans la culture cycliste. Pour de nombreux fans, la petite casquette reste un symbole affectif du cyclisme à l’ancienne, celui des géants de la route et des anecdotes de café du commerce. Son évocation suffit à faire surgir des images sépia de pelotons bondés sur les nationales, de visages noircis par la poussière avec juste deux yeux qui pétillent sous la visière. La gapette incarne le style cycliste par excellence, au point que même privée de sa fonction en course, elle continue d’être prisée. « N’oublions pas le style, la gapette reste le symbole par excellence… » rappelle avec passion un article dédié à son histoire. De fait, on assiste depuis quelques années à un véritable regain d’intérêt vintage pour la casquette cycliste.
Les fabricants d’équipements l’ont bien compris : ils proposent aujourd’hui des gapettes aux couleurs rétro ou aux motifs modernes, non pas pour rouler en peloton pro, mais pour la ville, les loisirs, ou simplement pour afficher son amour du vélo dans la vie de tous les jours. De nombreux cyclistes urbains et coursiers arborent fièrement la casquette sous le casque ou même sans casque lors de trajets tranquilles, revendiquant ainsi une part de l’héritage des anciens. Des start-ups et artisans relancent la production made in Italy ou made in France de ces casquettes en tissu, preuve que la demande perdure. C’est que la gapette n’a jamais vraiment quitté le cœur des passionnés : elle évoque une époque, un état d’esprit fait de courage et de camaraderie, et un certain romantisme du cyclisme que l’ère du casque intégral n’a pas effacé.
D’ailleurs, même au sein du peloton professionnel actuel, cet attachement transparaît. On voit encore les coureurs remettre la casquette – siglée au nom de leur équipe – une fois la ligne d’arrivée franchie, notamment lors des protocoles ou des interviews d’après-course. C’est à la fois pour protéger leur tête refroidie de l’air frais et pour exhiber les couleurs des sponsors devant les caméras, perpétuant une tradition. Sur le podium, il n’est pas rare qu’un vainqueur échange son casque contre une casquette offerte par l’organisation ou un béret local, clin d’œil aux anciens. Et que dire des souvenirs : bon nombre de pros conservent leurs casquettes fétiches, reçues en début de carrière, comme reliques de leurs débuts.
En conclusion, si les coureurs pros ne portent plus de gapette en course, c’est avant tout parce que les casques obligatoires ont pris le relais, pour la bonne cause de la sécurité. À cela se sont ajoutées les exigences modernes d’aérodynamisme, de légèreté et de professionnalisme qui n’ont laissé aucune chance à la petite casquette sur la ligne de départ. Mais loin d’avoir disparu, la gapette s’est muée en symbole intemporel. Tel un emblème affectif, elle continue de « se remettre en selle » dans le cœur des cyclistes. Chaque fois qu’un passionné la coiffe pour une sortie dominicale ou qu’un collectionneur exhibe un modèle d’époque orné d’un ancien sponsor, c’est un pont entre les générations qui se crée. La casquette de cycliste vit ainsi une seconde vie, célébrée pour ce qu’elle représente – l’âme et l’esthétique du cyclisme – bien au-delà de son utilité première. Et nul doute que malgré l’ère du casque, la gapette, elle, ne sera jamais totalement remisée au placard.
Sources : Union Cycliste Internationale (règlement UCI), Amaury Sport Organisation, L’Équipe, Vélo Magazine, Eurosport, RDS, Velopack, DirectVelo, Franceinfo, et autres médias spécialisés.
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