L’histoire de la gapette cycliste : du Tour à la rue

Avant qu’elle devienne un symbole de style rétro, la gapette était un simple bout de tissu.
Pratique, cheap, remplaçable. Et pourtant, elle a accompagné des décennies de cyclisme de légende, avant de s’éclipser… puis de revenir, encore plus cool.

Remontons le temps sur la trace de cette casquette culte.

Les débuts modestes : outil plus que symbole

La gapette naît au tout début du XXe siècle, quand les cyclistes n’ont pas de casque.
Elle sert à :

  • protéger les yeux du soleil et des projections
  • absorber la sueur
  • identifier les coureurs par équipe (grâce à l’impression du sponsor)

Elle est portée visière baissée pour la route, relevée pour les photos, parfois même pliée dans la poche arrière ou glissée sous un bandeau.

Durant les années 50 à 80, elle est omniprésente dans le peloton.
Chaque équipe a son modèle. Elle devient un objet de reconnaissance visuelle immédiate.

Les années Merckx, Hinault, Coppi : l’âge d’or

Impossible de ne pas citer :

  • Eddy Merckx, sa Molteni orange et sa coupe millimétrée
  • Fausto Coppi, élégant jusqu’à l’extrémité de la visière
  • Bernard Hinault, coiffé en Renault-Elf, entre tradition et puissance

La gapette devient un symbole du cyclisme européen.
Elle est imprimée en masse, donnée aux fans, vendue dans les boutiques des cols.

Le déclin : place au casque, au carbone, à la performance

Années 90 : le casque devient obligatoire, les textiles évoluent, les équipes préfèrent les bandeaux ou rien du tout.
La gapette disparaît peu à peu du peloton, reléguée aux amateurs ou aux sorties d’entraînement.

Mais dans les années 2010… elle revient par la grande porte.

Renaissance : du rétro au cool

Avec le boom du cyclisme urbain, du gravel, des marques lifestyle (Rapha, Café du Cycliste…), la gapette redevient tendance.

Pourquoi ?

  • Elle est simple, légère, accessible
  • Elle raconte une histoire
  • Elle est visuellement forte : un bon logo, une couleur bien choisie, et ça matche direct

Aujourd’hui, on la voit :

  • en ville, portée à vélo ou non
  • sous les casques gravel
  • dans les pelotons rétro
  • et même sur Insta, dans les shootings mode

Ce que la gapette dit de vous

Porter une gapette, c’est dire :

  • “Je roule… mais j’ai du style”
  • “Je connais l’histoire du vélo, et j’y tiens”
  • “Je me protège du soleil. Mais avec panache.”

Elle n’est pas un accessoire secondaire.
C’est le petit truc en plus. La cerise sur le maillot.

Si vous voulez explorer les modèles cultes, ne manquez pas :
Gapettes rétro : les modèles les plus iconiques du peloton
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