Un cuissard de vélo, ça s’entretient soigneusement pour conserver ses propriétés et son hygiène. Voici les bonnes pratiques de lavage et d’entretien pour faire durer votre équipement :
- Lavage après chaque sortie : Idéalement, lavez votre cuissard après chaque utilisation. La transpiration, le sel et les bactéries imprègnent le textile et l’insert ; les éliminer rapidement empêche les mauvaises odeurs et préserve les fibres. Un cuissard, c’est comme un sous-vêtement technique : on ne le remet pas plusieurs fois sans lavage.
- À la main ou en machine douce 30°C : Le lavage à la main à l’eau froide ou tiède avec un savon doux est l’option la plus sûre. Si vous lavez en machine, choisissez un cycle délicat à 30°C maximum. Utilisez une lessive douce (spéciale textiles techniques de préférence) et fermez les velcros d’autres vêtements pour qu’ils n’accrochent pas le Lycra. Pas de javel ni d’assouplissant ! Les agents agressifs attaquent les fibres élastiques et l’assouplissant encrasse la peau de chamois en bouchant ses pores. Pour protéger encore mieux votre cuissard en machine, mettez-le dans un filet de lavage.
- Séchage à l’air libre : Évitez absolument le sèche-linge qui abîme l’élasticité du tissu et peut faire onduler ou décoller la peau de chamois à cause de la chaleur. Essorez-le délicatement (sans le tordre violemment pour ne pas déformer l’insert) puis suspendez-le pour sécher à l’ombre (le soleil direct peut décolorer les tissus et durcir les élastiques). Un séchage à l’air libre, endroit ventilé, remettra votre cuissard en ordre de marche sans l’endommager.
- Produits spécialisés : Certaines grandes marques proposent des lessives spécifiques pour vêtements de sport (Assos, Nikwax… ont leurs produits). Ce n’est pas obligatoire, mais ces lessives sans résidus aident à préserver les traitements techniques (déperlance, antibactérien) et à bien nettoyer si vous utilisez une crème cuissard par exemple. À défaut, une lessive classique “draps de bébé” (très douce) fait l’affaire.
- Stockage : Assurez-vous que le cuissard soit parfaitement sec avant de le ranger pour éviter moisissures. Ne le laissez pas en boule au fond d’un sac. L’idéal est de le ranger à plat ou pendu, sans le plier sur la peau de chamois pour ne pas la marquer. Un endroit sec, à l’abri du soleil, garantira qu’il reste en bon état.
En suivant ces conseils d’entretien simples, vous prolongerez la durée de vie de votre cuissard et conserverez un niveau de confort et de performance optimal sur de nombreuses sorties. Un bon entretien, c’est protéger son investissement !
Quand remplacer son cuissard ? Signes d’usure et perte d’efficacité
Même avec tout le soin du monde, un cuissard n’est pas éternel. Les matériaux s’usent, la mousse se tasse… Il est important de repérer les signes d’usure indiquant qu’il est temps d’envisager un remplacement :
- Peau de chamois affaissée : C’est le symptôme numéro un. Avec les kilomètres, la mousse de l’insert perd de son épaisseur et de sa résilience. Si vous constatez que la peau de chamois est aplatie, durcie, ou qu’elle n’amortit plus comme avant, le confort va en pâtir. Un rembourrage “mort” ne vous protège plus guère et peut causer des douleurs. Certaines marques offrent la possibilité de remplacer uniquement la peau de chamois, mais c’est rare. En général, insert usé = cuissard à remplacer.
- Coutures qui craquent ou se décousent : Examinez les coutures à l’entrejambe, aux bretelles, etc. Si vous voyez des fils qui pendent, des coutures en train de lâcher, c’est un signe clair d’usure. Non seulement le vêtement va finir par se déchirer, mais en attendant ces coutures abîmées peuvent irriter (surépaisseurs, frottements anormaux). Mieux vaut prévenir la catastrophe et changer avant la rupture complète.
- Tissu détendu ou aminci : Un Lycra qui a beaucoup servi peut devenir luisant, aminci ou moins élastique. Par exemple, le cuissard peut sembler “flottant” alors qu’il était moulant, signe que les fibres élastiques ont cédé. Autre cas : le tissu devient légèrement transparent sur les fesses ou les cuisses lorsqu’il est étiré – mauvais signe ! Cela trahit une usure avancée (et c’est peu esthétique/modeste en prime). Un tissu usé protège moins des UV et risque de se déchirer facilement en cas de contrainte.
- Perte de maintien des élastiques : Si les bandes antiglisse aux cuisses ne collent plus, ou si la ceinture/bretelles sont distendues, le cuissard ne tient plus bien en place. Ce manque de maintien causera des déplacements de l’insert et des frottements. Quand l’élasticité des grips est perdue, c’est souvent irréversible – signe qu’il a fait son temps.
- Odeurs incrustées ou irritations inhabituelles : Malgré les lavages, un cuissard ancien peut garder une odeur tenace de transpiration – les bactéries peuvent s’être installées dans la peau de chamois. Si vous constatez aussi que vous avez des irritations alors qu’avant non, cela peut signifier que le tissu est devenu rugueux ou que l’insert n’amortit plus assez. Écoutez votre corps : un inconfort nouveau sur un cuissard bien rodé peut être le signal de fin de vie.
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